Et tout va bien.

J'ai fait un grand pas en avant, depuis le temps que je reporte je viens enfin de terminer une grande, grande tache administrative. C'était pas si chiant en fait... Jsuis vraiment trop con d'avoir tellement reporté.

Enfin bon, maintenant c'est fait, mieux vaut tard que jamais....

Là ça va bien....

Même très bien.

Je suis tombé sur des antiquités et j'aidécidé que la honte après tout... Elle se partage largement. De toute façon, j'assume d'un boût à l'autre et vis à vis de tout le monde. C'est bien pour ça que j'ai ce blog, face de bouque et compagnie!

Et pourtant.... Et pourtant.... Bientôt le 16 octobre, je prépare ma lettre à la CNIL, juste comme ça pour voir.

Aujourd'hui un peu de peinture chez miss Beril, ça me donne envie de faire avancer mon salon. Vraiment envie, je crois que je vais y penser de plus en plus.

Je crois que maintenant il n'y a plus de questions qui me font peur... Comme quoi, c'est toujours mieux quand c'est clair. Répliques sismiques. Espérons que cette fois-ci sera la dernière. Mais ça c'est un rêve, il y en a d'autres qui me pointent au nez. Et comme d'hab de m'y jeter comme un idiot. Avec le sourire et la meilleure volonté du monde. Serais-je courageux, voil la vraie question?
Et sinon, je ferais d'autres choses en attendant. J'ai du temps devant quoi qu'il arrive et dans tous les cas.

Et puis j'écris de nouveau, des petites phrases, mais de nouveaux textes bientôt. Ca m'a donné envie le tournoi slam, la reconnaissance des pro surtout.

Il est temps de dodo maintenant. Demain, un peu de ménage, je suis en retard sur mon planning de ce côté là.

Un grand sourire aux lèvres.

Dodo.

 

.... nous ne cèderons pas, non non non, nous ne cèderons pas... (le dire en musique... of course...)

Bon, alors si ce soir.... Ben là je vais vraiment me poser très sérieusement des questions.... Mais alors très très sérieusement.
Parce que bon, on en rigole, c'est sympa, on se sent un peu important, on se fait des films et on rêve. On rêve... Le problème c'est quand finalement on se dit, tiens, c'est marrant ça... Tiens c'est marrant.... Tu m'avais conseillé de m'entraîner, j'avais dis non... J'avais dis non, mais j'y pensais quand même. Pourtant je n'ai rien fait de particulier?

J'ai fait quelque chose? J'ai un peu abandonné peut être? Je me suis mis en retrait? J'ai poussé à la caricature des choses que je faisais un peu? en particulier ce que je faisais c'était poser les solutions, pas les problèmes, aller de l'avant, ne pas se bloquer sur des choses insolvables. C'est ça? surprise surprise...

Peut être aussi que ce n'est que le hasard, ou une somme d'évènements qui étaient très largement prévisibles.

Ma quand même. On verra ce soir.

L'adversaire, je l'avais deviné, de suite. La suite aussi. Mais c'était facile. Aujourd'hui aussi.

Bah de toute façon je n'ai pas la réponse, je ne l'aurais jamais par ailleurs. C'est chiant comme truc, le doute persistant et aucun réel moyen pour être sûr, car il suffit d'une fois, d'un échec pour tout remettre en cause. et des échecs j'en ai connu, un paquet quand même.

So denn?

Ben je vais quand même me faire un peu confiance, pousser plus, m'entraîner.... Comment on fait pour s'entraîner à ça? On parle beaucoup... Avec pleins de gens.... On ferme les yeux? Pff j'en sais rien moi, d'ce truc.

Le reste?

Plein de choses, pleins, pleins, pleins, comme toujours... Déjà au taf je fais des essais d'éclairage, c'est assez sympa et ça change.
La guitare progresse toujours...
Tisse des fils, tisse des fils, araignée?
Faut que je fasse à manger, again. Faut que je fasse des desserts avec du chocolat blanc, j'ai vu une petite recette de mousse... Miam, miam.
Faut que, faut que... Mon cahier "à faire" me hurle dessus... Je fais, je fais, je fais pas tout ce que je devrais faire et je le fais pas dans l'ordre peut être, mais petit à petit je fais. Bon promis, ce soir je m'occupe d'un gros morceau, ou demain soir... Ca va dépendre de deux ou trois choses. D'une chose en fait. D'une seule et unique petite chose sur laquelle j'ai peu travaillé pour le moment. Rahhhhahahahahahaha, I shout my barbarian WAAAAAGH.

Hier soir, j'ai fait la vaisselle, tout le monde s'en fout, mais quand même, ça a été ma plus longue vaisselle de ma vie je crois. Pourtant y avait pas grand chose. Mais, mais, retour aux sources, le casque sur les oreilles, la musique à fond, dancing on the chores. Me reste à me mettre aux claquettes? Ca fait du bien n'empèche, ça dégourdi les jambes, la vaisselle devient agréable, en fait on s'en rend même pas compte qu'on lave des assiettes, mais du coup ça prend un peu plus de temps.

Et ce soir? Ce soir sur scène... Un peu de stress? Oui oui, un peu... Un peu? Menteur... On verra ce soir, on verra, ça va être bien quoi qu'il arrive, j'aime bien ça, le texte, que moi et les feuilles.

Bon y a encore pleins d'autres choses, de la formation, de la formation et encore de la formation. Finalement je reviens peut être aux sources, un peu... Mais il y a beaucoup de choses qui ont changé, beaucoup, beaucoup... A peu près tout, ou presque. Merci, en définitive dire ce que je pense c'est bien mieux qu'avant. Mais alors bien mieux.

Je pense pas que le titre colle très bien en fait. Pourtant c'est avec des petits défis simple qu'on avance... Genre trois semaines de suite que je fais le parcours santé, 7 jetées réussies aujourd'hui, je suis assez fier de moi, ça m'arrive un peu rarement en ce moment.

Un jour je saurais éviter de casser et je n'aurais plus besoin de tenter de réparer. Mais bon, je sais pas faire pour le moment, du coup je peux juste assumer et regretter beaucoup aussi. Mais revenir en arrière, pas possible... Dommage... Mais c'est comme ça, il y a des domaines dans lesquels j'ai posé toutes mes cartes sur la table, même si j'ai mal joué tout le long, j'espère quand même ne pas perdre.

Là j'écoute Echo Lali...

C'est bête mais il y a vraiment deux choses qui comptent dans ma vie. La formation et les enfants (ceux des autres, moi j'en ai pas... héhé, est-ce que ça m'arrivera un jour...). En fait, il n'y a qu'une seule chose qui compte : construire l'avenir et progresser. Il y a ceux qui s'arrêtent sur le chemin prêt à répéter les mêmes erreurs, dommage, dommage, mais en ce moment, je ne peux pas aller les chercher, juste un petit, "allez, avance encore un ti peu!". Mais pas l'énergie de faire plus. C'est bête, il y a eu un temps où vraiment j'allais chercher les gens, ça me désole un peu de plus le faire.

Ca m'a fait du bien mine de rien cette après midi... Physiquement et intellectuellement je me sens bien mieux.
Merci.

Merci, ça je sais pas trop le dire... Mais du coup ça confère bien plus de sincérité à ce petit mot.

Je divague doucement là...

Et sinon?

Sinon, y en a qui veulent jouer à un jeu... Mais je sais pas encore ce qui me désole le plus. Est-ce que c'est le fait de les voir jouer à ça? Ou est-ce que c'est le fait qu'ils s'imaginent pouvoir y gagner? Parce qu'à ce jeu là, j'ai jamais perdu et pourtant j'ai joué contre bien plus de monde en même temps et de bien meilleurs joueur...Preuve que certains ne nous connaissent pas.... Héhé, allons jouer un peu, j'ai de l'endurance et de l'entraînement dans l'épuisement. Et au jeu du plus con, je gagne toujours... D'ailleurs c'est bien malheureux, surtout que j'ai gagné récemment et que franchement je m'en serais bien passé.

... Ce tic tac incessant. Un coup d'un côté un coup de l'autre. Et pourtant métronome toujours dans le rythme.

Peu d'importance. Hier soir quelle surprise.... Je me suis retrouvé avec moins de choses à faire que prévu. J'ai failli aller me coucher....
Dans la phrase vous l'aurez compris, c'est "failli" qui est important.
Bref en gros ça m'a fait bizarre après toutes ces soirées à se coucher à une heure du mat, de n'avoir plus rien à faire à 23h. Hum, j'en ai profité pour faire la vaisselle et pour causer. C'est grave docteur?
Un peu quand même. Mais c'est pas grave. Pour le moment j'aurais trop mauvaise conscience de me reposer. Dans quelque temps, petit à petit, je vais retrouver un rythme semi casanier. Un coup d'un côté, un coup de l'autre. Mais d'abord, terminer ma liste. Les choses que j'ai à faire. Métronome, battre des ailes en rythme. En vrai, je suis fatigué. En vrai de vrai, ça va bien. En vrai de vrai de vrai j'en sais rien. Et plus loin, c'est juste les questions. Projeter à six ans c'est balèze quand même.

Pourtant, là maintenant, si je fais le point.

J'ai fini mes études.
J'ai un job.
J'arrive à m'organiser chez moi, entre le rangement, les courses, la cuisine et tout ce qui va avec.
Je commence la guitare.
Je me suis mis au sport (bon, bon, tout est relatif...).
J'ai choisi finalement de m'investir en politique, un peu plus que ce que j'avais initialement prévu.
J'ai choisi aussi de consacrer plus de temps et de reflexion à l'éduc pop.
Et puis, de prendre un peu de temps et de bon temps pour des projets à côté ou juste pour des soirées.

Seulement, à côté il y a les points moins positifs... Ce que je faisait uniquement en politique commence à prendre le pas et à contaminer tout le reste... C'est ça le point négatif du moment.
Ceux qui n'étaient que des reflexes d'organisation, de gestion, de travail, de survie même, deviennent finalement des normes et des habitudes. Alors même que je comptait m'éloigner de tout ça, après avoir pris un peu de recul, je m'y replonge de fait par manque de temps ou d'énergie. J'avais dit plus jamais ça, plus jamais comme ça... Et me voilà finalement à sauter dedans à pieds joints, juste parce que je sais si bien le faire.
La voilà la question.... Est-ce que parce que je sais le faire, parce qu'en plus je sais bien le faire, est-ce que pour autant je dois entrer dans cette voie. De fait, j'y entre. Les évènements des derniers mois l'ont prouvé. Depuis le mois d'août. La première quinzaine aura été la transition. Pris par manque de temps, à la dernière minute et surpris un peu aussi, je me suis retrouvé à reprendre tous ces vieux reflexes.
Et voilà qu'alors que je comptais m'en défaire, dire qu'il ne s'agissait que d'une réponse à l'urgence. Je me suis retrouvé finalement en plus grand déséquilibre encore. Et ce qui n'étaient que des reflexes pour avancer coûte que coûte sont devenus des habitudes. C'est si simple d'avancer comme ça, aucune question, juste laisser faire le naturel. Enfin, le naturel.... Un naturel conditionné il y a cinq ans...

Et aujourd'hui? Des choix à la con. Qui sacrifier, pourquoi, dans quel ordre. Je mets des gens de côté alors même que je voulais m'en rapprocher, juste parce que je n'ai pas l'énergie pour faire des pas en avant. Pourtant rien n'est encore définitivement perdu. C'est juste que le chemin se rallonge de jour en jour. Ce serait si simple de ne pas être écartelé entre trois vies différentes...

Et me voilà, un peu épuisé, à agir au plus simple. Quitte à me couper de ceux qui comptaient vraiment. A laisser de côté ce brin de folie pour le remplacer par le masque. Good bye Zeb? Nop pas encore. J'ai passé un mois entier à exister vraiment. Il en faudra plus pour se débarasser de moi et me faire entrer dans ce cadre si conformiste, même si je sais que malheureusement j'y ai fait quelques pas déjà. Et que chaque pas s'est accompagné de pas en arrière vis à vis du reste.

Trop mal me connaître. Tout est trop irrationnel de toute manière pour être réellement changé.

... Mais ça ne vous empèche pas de lire.

Le cheval à bascule.

J'aurais pu écrire sélection. Mais je mets ça de côté pour le 16...

Je devrais peut être aussi mettre le morceau que j'écoute en même temps que j'écris, et même en même temps que je passe ma journée. Je vais m'acheter un lecteur mp3.

La vie en musique....

Selection du jour, techno, transe... La raison? Le métal ne suffit plus.

Il n'est question que d'une chose, deux en fait : résolution et détermintation.
Simplement serrer les dents et serrer les poings. L'avenir est là, il faudra le laisser se fracasser les vagues en restant là comme ça, droit. Droit. Comme l'arbre.

Encore et encore. Invariablement, sans faiblir une seule seconde.

La crème de caramel c'est plutôt bon, mais juste un peu moins de beurre la prochaine fois. C'était un test...

De simples choix assumés. Rien d'autre que des preuves.

Fermer les yeux, serrer les dents, fermer les poings.

Un petit sourire.