18 septembre 2008
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13:36
... Ou peut être juste une fuite en avant finalement.
Retrouver le goût de la tablette graphique.
Tout n'est qu'une question de rythme. Et d'attaque aussi je pense.
Mais je ne suis pas musicien.
Pourtant c'est évident. Du rythme et de l'enchaînement. Ca vaut pour les films, pour les textes, pour les discours, pour tout en fait. Du rythme. Reste plus qu'à apprendre la danse alors... Ou faire plus de vélo. Ou faire plus la vaisselle. Ou juste remettre la musique.
Les pièges?
Un en particulier... L'activité appelle l'activité. L'inverse est aussi vrai, l'inactivité appelle l'inactivité.
Exemple hier soir...
Hier soir, j'avais du temps. Je renoue avec un vieux passé, je vais faire un tour à la maison de l'image, voir le travail d'un journaliste engagé qui s'est fait virer en 68 de l'ORTF pour ses prises de positions.
Je suis pas rentré tard, un peu après 22h...
Et bien après avoir passé deux heures assis à regarder, j'avais plus envie de rien faire...
Après une réunion, où forcément j'ai été actif, j'ai la motivation de faire encore des trucs quand je rentre.
Est-ce ça le réel pouvoir de la télévision? Non pas d'être une fenêtre "orientée" sur le monde, mais d'être en réalité un aspirateur à action et à motivation... Ca vaut pour la télé, mais ça vaut aussi pour tout le reste, pour tout ce qui nous place dans une posture de spectateur. Bon ça mériterais approfondissement, parce qu'il y en a d'autre des aspirateurs à motivation. Internet, genre, et pourtant on est un peu actif. Quoi qu'il en soit, je connais le piège maintenant... Après un film, plus de courage pour faire quoi que ce soit. Donc attention...
Et le film d'hier justement...
Bon je peux pas trop raconter ici, parce que je saurais pas comment raconter. Mais ça pose des questions sur l'engagement. Plus tout ce qu'il y a autour du film que le film en lui même d'ailleurs. Mais le socialisme est comme un immense élan de solidarité. C'est plus difficile que de rester tout seul replié sur soi, mais comme une drogue, lorsque l'on a goûté à la réussite de l'action collective, à cet effet grisant d'avoir sa vie entre ses mains une fois au moins dans son histoire, impossible de refermer les yeux.
Le monde et les préoccupations ne sont pas tant différentes aujourd'hui qu'il y a quarante ans. Des choses ont changé pourtant. Verra t-on aujourd'hui des chaînes commerciales vendre à prix coûtant ou donner de la nourriture aux travailleurs en grève? Des choses ont changé, la conscience d'appartenir à un même groupe de personnes. Vivre en ville, parmi tous ces gens, c'est simple de vivre tout seul finalement. La masse est plus individualisante qu'un petit groupe où chacun est visible.
Est-ce dans ce cas un élan naturel? Le fait de vivre en ville, de regarder la télé, d'aller au cinéma, de s'installer dans un petit confort tout seul... Sans réagir, c'est un peu comme si les gens se laissaient mourir tout seul. Bercés d'illusions, de politique de comptoir, et du rêve de soi aussi gagner au loto, ou devenir une star un jour. Finir par vivre au travers de la réussite des autres, les aduler et disparaître à ses propres yeux. Attendre la fin. Juste attendre. Et traîner sur facebook, j'ai pleins d'amis, je les connais même pas...
L'inactivité appelle l'inactivité...
Comment dans ce cas pousser à l'activité?
Ben je vais commencer par me soumettre la question à moi même...
Des pièges à éviter....
Ou peut être est-ce juste une fuite en avant, se donner l'impression d'être vivant et d'exister.
Retrouver le goût de la tablette graphique.
Tout n'est qu'une question de rythme. Et d'attaque aussi je pense.
Mais je ne suis pas musicien.
Pourtant c'est évident. Du rythme et de l'enchaînement. Ca vaut pour les films, pour les textes, pour les discours, pour tout en fait. Du rythme. Reste plus qu'à apprendre la danse alors... Ou faire plus de vélo. Ou faire plus la vaisselle. Ou juste remettre la musique.
Les pièges?
Un en particulier... L'activité appelle l'activité. L'inverse est aussi vrai, l'inactivité appelle l'inactivité.
Exemple hier soir...
Hier soir, j'avais du temps. Je renoue avec un vieux passé, je vais faire un tour à la maison de l'image, voir le travail d'un journaliste engagé qui s'est fait virer en 68 de l'ORTF pour ses prises de positions.
Je suis pas rentré tard, un peu après 22h...
Et bien après avoir passé deux heures assis à regarder, j'avais plus envie de rien faire...
Après une réunion, où forcément j'ai été actif, j'ai la motivation de faire encore des trucs quand je rentre.
Est-ce ça le réel pouvoir de la télévision? Non pas d'être une fenêtre "orientée" sur le monde, mais d'être en réalité un aspirateur à action et à motivation... Ca vaut pour la télé, mais ça vaut aussi pour tout le reste, pour tout ce qui nous place dans une posture de spectateur. Bon ça mériterais approfondissement, parce qu'il y en a d'autre des aspirateurs à motivation. Internet, genre, et pourtant on est un peu actif. Quoi qu'il en soit, je connais le piège maintenant... Après un film, plus de courage pour faire quoi que ce soit. Donc attention...
Et le film d'hier justement...
Bon je peux pas trop raconter ici, parce que je saurais pas comment raconter. Mais ça pose des questions sur l'engagement. Plus tout ce qu'il y a autour du film que le film en lui même d'ailleurs. Mais le socialisme est comme un immense élan de solidarité. C'est plus difficile que de rester tout seul replié sur soi, mais comme une drogue, lorsque l'on a goûté à la réussite de l'action collective, à cet effet grisant d'avoir sa vie entre ses mains une fois au moins dans son histoire, impossible de refermer les yeux.
Le monde et les préoccupations ne sont pas tant différentes aujourd'hui qu'il y a quarante ans. Des choses ont changé pourtant. Verra t-on aujourd'hui des chaînes commerciales vendre à prix coûtant ou donner de la nourriture aux travailleurs en grève? Des choses ont changé, la conscience d'appartenir à un même groupe de personnes. Vivre en ville, parmi tous ces gens, c'est simple de vivre tout seul finalement. La masse est plus individualisante qu'un petit groupe où chacun est visible.
Est-ce dans ce cas un élan naturel? Le fait de vivre en ville, de regarder la télé, d'aller au cinéma, de s'installer dans un petit confort tout seul... Sans réagir, c'est un peu comme si les gens se laissaient mourir tout seul. Bercés d'illusions, de politique de comptoir, et du rêve de soi aussi gagner au loto, ou devenir une star un jour. Finir par vivre au travers de la réussite des autres, les aduler et disparaître à ses propres yeux. Attendre la fin. Juste attendre. Et traîner sur facebook, j'ai pleins d'amis, je les connais même pas...
L'inactivité appelle l'inactivité...
Comment dans ce cas pousser à l'activité?
Ben je vais commencer par me soumettre la question à moi même...
Des pièges à éviter....
Ou peut être est-ce juste une fuite en avant, se donner l'impression d'être vivant et d'exister.