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16 septembre 2008
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10:52
Les journées durent longtemps. C'est bien. Ca me donne l'impression de faire pleins de choses...
D'ailleurs, je fais pleins de choses. Je rattrappe ma liste "à faire". Je suis en train de me dire que je devrais ramener mon plaid au travail... Petite chambre perso, comme à la maison... Des chaussons aussi. Tiens ben voilà un truc que je pourrais faire samedi... On verra. Samedi y a déjà beaucoup de choses de prévues.
Je me demande quand même si j'occuperais mes soirées comme je le fais maintenant si j'avais pas toutes ces réunions...
Hum c'est pas clair....
Disons que là, le soir, je rentre de réunion j'en profite pour faire deux ou trois trucs que je veux faire depuis longtemps. La question est : si j'avais toute ma soirée en rentrant du travail est-ce que je ferais ma loque devant un film, ou bien est-ce que je trouverais l'énergie pour me motiver comme je le fais depuis quelques jours?
J'ai marqué pilule sur ma main droite. Je l'ai marqué en anglais. J'ai marqué pil. Je ne sais pas pourquoi. Je ne prend pas la pilule.
11h11... Encore.
Ce midi, il faut que je fasse les trucs chiants....Au moins deux de ma liste... Enfin, un et demi plutôt... Enfin.... Deux moitiés en vérité.
Tout n'est qu'une question d'organisation et de planification... Je sais, la planification n'a pas bonne presse. Ca peut paraître idiot, mais en organisant bien l'ordre dans lequel on fait les choses on peut occuper chaque parcelle de temps. On peut gagner beaucoup de temps, en particulier, on peut gagner du temps dans les moments d'attente. Attention, j'ai attente, j'ai pas dit repos... tous ces petits moments, trop courts pour commencer quelque chose, mais trop long pour ne pas les voir passer. Genre, le temps de faire chauffer l'eau des pâtes, genre le temps d'attendre à un feu rouge. Tous ces moments qui peuvent être occupés et du coup qui libèrent du temps plus loin dans la journée. Du temps de repos cette fois-ci.
Un espace de defragmentation. Caler un maximum de choses dans des temps définits comme des temps d'occupation et libérer d'autant du temps libre.
Je connais la méthode depuis longtemps.
Avec mes études, l'organisation à la dernière minute, j'ai toujours été tant pris de court qu'il fallait employé chaque minute. Mais c'est vraiment là, ces derniers mois que j'ai le plus vu.
Une heure trente entre midi et deux.
En une heure trente je dois pouvoir faire des courses, à manger, un gâteau, du rangement et de la vaisselle.
Autant dire que l'ordre dans lequel faire les choses est important.
D'abord faire chauffer l'eau, faire les courses pendant ce temps, rentrer, préparer le miam, couper, mélanger, pendant la cuisson, ranger, faire la vaisselle, manger. Une heure trente.
Optimisée.
Idem quand j'ai fait mon rapport de stage, mon mémoire et ma vidéo. Chaque minute employée. Bien définir l'ordre, savoir les moments où l'ordi travaille, les moments où l'ordi travaille et où en plus on ne peut pas l'utiliser. Tout organiser pour ne pas attendre les bras ballants.
Pour le moment ça fonctionne. Ca s'améliore même petit à petit. Il y a de plus en plus de place pour les gros cailloux et je vais en dégager encore.
En dégager encore.
Il n'est pas question que d'un enchaînement de mots ou de sonorités. Les sonorités sont là pour accompagner un rythme et un ton. Il y a deux éléments.
Il y a les mots et ce qu'ils signifient.
Il y a l'espace sonore.
Les deux vont ensemble, ce n'est pas du hasard.
L'occupation de l'espace sonore permet ou non d'amplifier le sens des mots. C'est donc l'espace sonore qui compte plus que le sens des mots. L'art abstrait du récit. Il ne s'agit plus de mots, mais juste d'un lien, un lien dans lequel on va décharger de l'énergie. Les mots ne servent qu'à tisser la toile, ils sont la musique eux même. Si la musique n'apporte rien, elle n'est pas nécessaire. si les mots se suffisent à eux même il n'y a pas besoin de les adjoindre d'autre chose que de leur propre rythme.
J'écoute, mais je ne retrouve pas là. Trop similaire dans la diction, d'un morceau à l'autre, tout se ressemble trop.
J'ai mangé maintenant.
Incroyable, un article pour la journée... Tout ça parce que j'oublie de cliquer sur publier....
D'ailleurs, je fais pleins de choses. Je rattrappe ma liste "à faire". Je suis en train de me dire que je devrais ramener mon plaid au travail... Petite chambre perso, comme à la maison... Des chaussons aussi. Tiens ben voilà un truc que je pourrais faire samedi... On verra. Samedi y a déjà beaucoup de choses de prévues.
Je me demande quand même si j'occuperais mes soirées comme je le fais maintenant si j'avais pas toutes ces réunions...
Hum c'est pas clair....
Disons que là, le soir, je rentre de réunion j'en profite pour faire deux ou trois trucs que je veux faire depuis longtemps. La question est : si j'avais toute ma soirée en rentrant du travail est-ce que je ferais ma loque devant un film, ou bien est-ce que je trouverais l'énergie pour me motiver comme je le fais depuis quelques jours?
J'ai marqué pilule sur ma main droite. Je l'ai marqué en anglais. J'ai marqué pil. Je ne sais pas pourquoi. Je ne prend pas la pilule.
11h11... Encore.
Ce midi, il faut que je fasse les trucs chiants....Au moins deux de ma liste... Enfin, un et demi plutôt... Enfin.... Deux moitiés en vérité.
Tout n'est qu'une question d'organisation et de planification... Je sais, la planification n'a pas bonne presse. Ca peut paraître idiot, mais en organisant bien l'ordre dans lequel on fait les choses on peut occuper chaque parcelle de temps. On peut gagner beaucoup de temps, en particulier, on peut gagner du temps dans les moments d'attente. Attention, j'ai attente, j'ai pas dit repos... tous ces petits moments, trop courts pour commencer quelque chose, mais trop long pour ne pas les voir passer. Genre, le temps de faire chauffer l'eau des pâtes, genre le temps d'attendre à un feu rouge. Tous ces moments qui peuvent être occupés et du coup qui libèrent du temps plus loin dans la journée. Du temps de repos cette fois-ci.
Un espace de defragmentation. Caler un maximum de choses dans des temps définits comme des temps d'occupation et libérer d'autant du temps libre.
Je connais la méthode depuis longtemps.
Avec mes études, l'organisation à la dernière minute, j'ai toujours été tant pris de court qu'il fallait employé chaque minute. Mais c'est vraiment là, ces derniers mois que j'ai le plus vu.
Une heure trente entre midi et deux.
En une heure trente je dois pouvoir faire des courses, à manger, un gâteau, du rangement et de la vaisselle.
Autant dire que l'ordre dans lequel faire les choses est important.
D'abord faire chauffer l'eau, faire les courses pendant ce temps, rentrer, préparer le miam, couper, mélanger, pendant la cuisson, ranger, faire la vaisselle, manger. Une heure trente.
Optimisée.
Idem quand j'ai fait mon rapport de stage, mon mémoire et ma vidéo. Chaque minute employée. Bien définir l'ordre, savoir les moments où l'ordi travaille, les moments où l'ordi travaille et où en plus on ne peut pas l'utiliser. Tout organiser pour ne pas attendre les bras ballants.
Pour le moment ça fonctionne. Ca s'améliore même petit à petit. Il y a de plus en plus de place pour les gros cailloux et je vais en dégager encore.
En dégager encore.
Il n'est pas question que d'un enchaînement de mots ou de sonorités. Les sonorités sont là pour accompagner un rythme et un ton. Il y a deux éléments.
Il y a les mots et ce qu'ils signifient.
Il y a l'espace sonore.
Les deux vont ensemble, ce n'est pas du hasard.
L'occupation de l'espace sonore permet ou non d'amplifier le sens des mots. C'est donc l'espace sonore qui compte plus que le sens des mots. L'art abstrait du récit. Il ne s'agit plus de mots, mais juste d'un lien, un lien dans lequel on va décharger de l'énergie. Les mots ne servent qu'à tisser la toile, ils sont la musique eux même. Si la musique n'apporte rien, elle n'est pas nécessaire. si les mots se suffisent à eux même il n'y a pas besoin de les adjoindre d'autre chose que de leur propre rythme.
J'écoute, mais je ne retrouve pas là. Trop similaire dans la diction, d'un morceau à l'autre, tout se ressemble trop.
J'ai mangé maintenant.
Incroyable, un article pour la journée... Tout ça parce que j'oublie de cliquer sur publier....
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