27 août 2008
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12:19
J'ai hésité entre éditer l'article de tout à l'heure, ou bien en faire un nouveau. Finalement ce sera un nouveau.
J'étais à Kling Kling le week-end dernier. J'y ai retrouvé un peu de cette magie dans laquelle j'ai passé tout l'été. Mais pas complètement.
Le retour à Strasbourg est difficile.
Pour pleins de raisons.
La vie réelle en particulier.
Trop de cadres, trop de conventions.
Il y a eu une réunion avant les vacances, la réunion "moi j'men fous". Bon entre temps il s'est passé pleins de choses, mais quand même, ce soir là, c'était la même magie, presque...
Mais comment s'y prendre? Casser le protocole, sans paraître dans la seule crise d'ado (j'emmerde le monde et il me le rend bien) ou dans la simple provocation. Exploser le carcan ce n'est pas juste pour le casser, c'est pour exister. Chanter, danser, en pleine rue. L'espace est à ceux qui l'habite. Un lecteur MP3 sur les oreilles, peut être ce qu'il me manque?
Sauf que tout ce que je fais tourne autour de règles établies, de conventions et de paraître. Et puis délirer tout seul c'est pas si simple... Ca se termine en hôpital psychiatrique. Et puis délirer avec des gens qui sont à mille lieux de tout ça, qui ne savent que dire, chut, il y a des gens autour...
Pourtant, les autres, ils boivent de l'alcool, ils disent qu'ils se sentent bien justement parce qu'ils ont le courage de briser ces cadres. Pas besoin de 4,5 g dans le sang pour ça. Juste besoin d'être un peu accompagné, mais il y a peu de personnes qui le permettent. Alors prendre sur moi, sortir du petit cocon et exister, enfin.
Tout est en place désormais. Il suffit juste d'ordonner tout correctement et d'être prêt à tout perdre pour de bon.
J'aime bien cette sensation, se jeter dans le vide. La dernière fois c'était pas vraiment ça, je me suis raccroché aux branches parce que j'ai eu peur de la chute. Ma maintenant que j'ai été poussé.
Je tombe, je tombe.
J'étais à Kling Kling le week-end dernier. J'y ai retrouvé un peu de cette magie dans laquelle j'ai passé tout l'été. Mais pas complètement.
Le retour à Strasbourg est difficile.
Pour pleins de raisons.
La vie réelle en particulier.
Trop de cadres, trop de conventions.
Il y a eu une réunion avant les vacances, la réunion "moi j'men fous". Bon entre temps il s'est passé pleins de choses, mais quand même, ce soir là, c'était la même magie, presque...
Mais comment s'y prendre? Casser le protocole, sans paraître dans la seule crise d'ado (j'emmerde le monde et il me le rend bien) ou dans la simple provocation. Exploser le carcan ce n'est pas juste pour le casser, c'est pour exister. Chanter, danser, en pleine rue. L'espace est à ceux qui l'habite. Un lecteur MP3 sur les oreilles, peut être ce qu'il me manque?
Sauf que tout ce que je fais tourne autour de règles établies, de conventions et de paraître. Et puis délirer tout seul c'est pas si simple... Ca se termine en hôpital psychiatrique. Et puis délirer avec des gens qui sont à mille lieux de tout ça, qui ne savent que dire, chut, il y a des gens autour...
Pourtant, les autres, ils boivent de l'alcool, ils disent qu'ils se sentent bien justement parce qu'ils ont le courage de briser ces cadres. Pas besoin de 4,5 g dans le sang pour ça. Juste besoin d'être un peu accompagné, mais il y a peu de personnes qui le permettent. Alors prendre sur moi, sortir du petit cocon et exister, enfin.
Tout est en place désormais. Il suffit juste d'ordonner tout correctement et d'être prêt à tout perdre pour de bon.
J'aime bien cette sensation, se jeter dans le vide. La dernière fois c'était pas vraiment ça, je me suis raccroché aux branches parce que j'ai eu peur de la chute. Ma maintenant que j'ai été poussé.
Je tombe, je tombe.