De la vie, de la mort...

... Des objets qui nous entourent.

Les plus beaux compliments, sont ceux qui sont dits au gré d'une conversation, sans même que la personne qui les prononcent s'en rende compte réellement. Des petites phrases, des petits mots, une remarque parfois. Dite sur le ton de la discussion de la pluie ou du beau temps, dite à moitié pour rire, ou juste comme une simple anecdote. Un mot gratuit, prononcé sans objectif particulier de faire plaisir, de la vraie sincérité. Rien de plus que des petits mots non calculés. Il peut s'agir parfois d'un simple soupir ou d'un sourire.

... Les choses meurent. C'est comme ça. Objets disparus, ou parfois ils se transforment. A quoi bon rester attaché? Des souvenirs, des images, un pendentif, un petit mot, un vieux T-shirt un peu déchiré. Autant de choses qui ont leur histoire bien à eux, chargé d'affection, petits objets qui nous rappellent, petites choses qui nous ont accompagnés. Puis parfois ils se déchargent. Ils ne représentent plus qu'un souvenir vitreux, un brin de nostalgie ou plus rien. Ils finissent au fond de la boîte à secrets. Ressortis un jour, caressés du bout des doigts, faisant revenir à la surface de vieux moments. Et certains objets doivent parfois avoir une nouvelle vie. Changer de forme, de propriétaire. J'ai un objet chez moi... Je suis embêté. Il représente beaucoup de choses et pourtant. Je ne peux plus le mettre. Il faudrait que je le sépare, mais j'aurais l'impression de le briser. Il faudrait que je le sépare, mais chaque morceau représente finalement la même chose... A un détail près... Détail qui malheureusement a son importance. Il restera au fond de la boîte, jusqu'à ce qu'il viennent s'agrémenter d'un troisième élément. Mais je ne suis pas sûr même qu'alors cette petite chose pourra revivre. Parce que l'image qu'elle donnerait à l'extérieur ne serait pas celle qu'elle représente réellement. Et pourtant, les deux morceaux sont aussi chargés l'un que l'autre, des petits doudous.

Je me sens faible, ou fragile, je ne sais pas vraiment si je peux faire la différence entre les deux.

Se cacher derrière la conviction ultime et irrationnelle, savoir qu'il n'y a qu'une seule option, mais qu'elle va fondre comme de la glace sous l'eau chaude si je dois la choisir. Je ne suis même pas sûr d'y parvenir. Pourtant ce sera bien le moment de tenir bon. Une dernière fois... Après peu importe, je peux m'effondrer et fermer les yeux, au moins une heure ou deux.

De toute façon, rien ne pourra se passer différement. L'heure est venue de faire des conneries, voilà tout. Que chacun y assume ses responsabilités, j'y assumerais les miennes, jusqu'au boût, j'y assumerais les choix que j'ai fait et ceux que je n'ai pas fait. De toute façon ce n'est qu'au fond de la tombe que je saurais s'il y a lieu de regretter quoi que ce soit.

En attendant. En attendant....

Putain Zeb, tu le sais pourtant, qu'est-ce que tu fous? A ce point plaisir de te torturer? Un grand coup de sabre dans le coeur juste pour le plaisir? Pour le plaisir de pouvoir se relever? Ou bien juste d'être sûr de s'assassiner une bonne fois pour toute? C'est bien ce que tu fais depuis quinze jours... Couper tous les fils. Un par un.