Quand même

Je remets un article parce que le précédent n'est plus à jour.

Dûr dûr la remise en cause permanente, parfois je me demande si ça se ressent au sein de l'équipe et si ça ne créé pas une impression d'insécurité. En même temps c'est très formateur. Voici un séjour ou je découvre, ou redécouvre des gens que je connaissait pourtant déjà. Et là, je les vois différement. Puis je me pose aussi énormément de questions sur ma place... Comme quoi, deux ans après mon stage de base la remarque n'aura jamais été aussi juste : "doit continuer sa reflexion sur la place qu'il souhaite avoir en temps que directeur". Doit continuer sa reflexion. Y a des questions pour autant que je refuse de me poser. Je sais que c'est nul, mais parfois on n'a pas forcément l'envie de voir des trucs nous péter à la gueule. Et là pour le coup, y a bien deux ou trois trucs qui pourraient exploser, genre deux ou trois questions sans réponses, questions qui d'ailleurs ne sont pas posées. Un sentiment étrange, bizarre plutôt, reflexions, remarques, non dits. Jouer à la roulette russe avec toutes les balles, facile : il ne faut juste pas presser la détente.

Oui oui c'est louche tout ça et ça ne veut rien dire, encore.....

Ca ne veutrien dire tout court, mais un peu de stabilité dans tout ce mouvement ça me ferait du bien, une bouée pour m'agripper, un exemple à suivre.... Rien, juste moi et mes questions, et les gens qui m'entourent pour m'aider à y répondre. Mais là encore, il s'agit d'humain.

Tellement intéressant de travailler avec l'humain, et tellement fatiguant et irrationnel en même temps.