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PrÉSentation

  • : zebia13
  • : Bon ben voilà, après animotion j'ai décidé de faire un vrai blog... Enfin vrai, genre, un truc ou je peux mettre mes boulots, vidéo, photos, textes et poèmes, images et tout et tout! Bon sûr comme d'hab c'est raconté à la Seb alors faut pas m'en vouloir
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Pierre Lanier
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 22:54
Le chiffre de la journée.

Mais c'est sans aucune importance.

Alors un peu d'ordre, j'ai fais la liste "A FAIRE", comme toujours dans ces cas là, la liste de tout ce qu'il faut que  je fasse, en détaillant le plus possible, du moins en marquant les étapes. Comme ça quand j'avance je raye au fur et à mesure et j'ail'impression d'avancer assez vite, ça me motive pour continuer. Et comme à chaque fois dans ces cas là, avant de m'y mettre, je viens ici...

Sinon quoi de neuf?

Ces derniers jours ont été... Je ne crois pas qu'il y a un mot pour ça, mais en gros c'est quand en l'espace d'une journée ou deux, on voit passer toutes les émotions qu'il peut exister et à peu près tous les sentiments. La joie, la défaite, la determination, l'abandon, la haine, la pitié et le mepris, et tout le reste encore, je détaille pas.

Surtout l'impression la plus forte c'est celle d'avoir déjà vécu tout ça une fois auparavent, dans des contextes différents, mais pourtant tout à l'identique. Et de se retrouver dans le même état, fragile en fait, il aurait suffit d'un appel et hop dans la bascule. Comme à l'époque. Seulement j'ai déjà vécu ça, et j'ai déjà suffisament regrété lorsque ça m'a claqué à la gueule. Alors niet, juste un sourire, juste un souffle, un instant. Et c'est reparti.

Et c'est reparti.

J'ai envie de travailler, de descendre un litre de sirop de menthe devant mon ordi, de voir le préjour se lever, de sentir le grisant d'avoir l'impression d'avancer. Mais bon ce soir, je vais me contenter d'un demi litre et d'une heure de travail.

Alors je sais, je sais qu'il y a une personne qui pourra crier "menteur", tu le sais très bien, si tu crois que ça ne transpire pas et que personne ne voit... Comme déjà à l'époque... Menteur peut être, mais je n'ai que ça aujourd'hui et beaucoup de choses ont changé.

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 12:00
... fixant des ses deux yeux une petite araignée suspendue à un fil au dessus du vide.



Huh, FIN, genre.......

La fin c'est quand je serais mort, et même encore j'irais hanter la toile pour mettre un dernier article sur cette fichue page internet.

J'aurais tenu presque une semaine!

Et voilà,

Zeb saison 2.

Encore pire, plus énérgé, plus fou, plus de poésie, plus de trucs. Fini les articles qui se répètent (celui qui croit ça n'a jamais lu ce blog!!!)

Mais voilà, ce n'est que la bande annonce.

Ce soir, ma seule réunion sans soirée, soirée sans réunion pour la semaine.

Et la suite?

Ca vient, j'ai relu un peu, j'ai trouvé ce que je charchais au fil de ces pages, c'est assez simple en fait, ça tient dans un paragraphe, je fais du copier coller, (le plagiat c'est maaaaal, mais se plagier soi même, ben c'est poooo grave.)

Et donc voilà, voilà un truc que j'ai écrit dans un contexte peu différent....

C'est comme ça, j'ai fait des choix qui mènent à la solitude. Choisir d'avancer coute que coute, choisir de braver toutes les difficultés, d'emprunter des chemins inexplorés c'est choisir de faire sa route tout seul, parce que les autres préfèrent rester en arrière, là où tout est plus simple, là où il n'est pas nécessaire de trop réflechir, là où le ciel est bleu, là où on ferme les yeux. Alors on avance quoi qu'il arrive, parce qu'en réalité on ne peut pas faire autrement, parce qu'on ne peut pas se résigner à arrêter, parce qu'arrêter c'est cesser d'avoir de l'espoir. Et ça c'est hors de question. En échange je choisi de faire la route tout seul. Un jour j'en aurais marre, alors j'arrêterais, ce jour là je n'aurais plus aucun respect pour moi même. Ou un jour je trouverais quelqun qui fait sa route seule aussi, peut être alors qu'on pourra faire un bout de chemin ensemble. Ben en attendant je vais me coucher, je vais dormir et demain, ben tout recommencera.

C'est vieux, ça date d'il y a un an et demi... Il n'y a plus qu'une seule chose de vrai la dedans :
arrêter c'est cesser d'avoir de l'espoir. Et ça c'est hors de question. le jour où j'arrêterais, ce jour là je n'aurais plus aucun respect pour moi même.

Bref, la résignation ne m'a apporté que de mauvaise choses... Frapper la roche de son crane, la roche cedera la première, peut importe le temps qu'il faudra. Quand à celui qui s'imagine pouvoir arrêter Midas (private joke, il faut préciser)...

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 15:27
Alors ça fait un temps que j'ai pas mis uen suite de petites lettres sur l'ecran. Ca fait quelque temps aussi que je me demande à quoi ça sert. Une fenetre ouverte sur : rien. Bref je crois que j'ai trouvé la suite. J'ai un peu relu aussi les questionnement sur est-ce que je dois continuer ce blog, ou bien l'arrêter.

Et la question qui suit, comment l'arrêter? Faire une grande soirée, un spectacle? Le laisser mourir et agoniser pendant quelque temps?

Je pourrais le faire maintenant, trouver des mots qui veulent tout dire, les organiser pour donner un semblant d'idée du principe. Je mettrais quelque chose sur les avalanches, comment il en faut si peu pour déclencher une réaction en chaine.

Mais non, je mettrais rien de tout ça.

Juste







FIN
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 12:29
J'aurais du commencer mon blog en janvier 2006, au lieu d'avril.

Seulement j'en savais rien à l'époque.

Mais aujourd'hui c'est une période que j'aimerais bien relire. Dommage et tant pis, je ferais sans. Mais quand même, l'impression de déjà vu.

Et l'impression de tourner en rond...

Amusant des articles que j'ai écris il y a deux semaines, que j'ai écris il y a un an, que j'ai écris il y a deux ans. Mêmes questions, mêmes remarques, mêmes process, mêmes attitudes, mêmes réactions.

Le temps tourne en rond, comme une roue dans une série d'anneau. Repassant inexorablement par les mêmes points, la traduction est différente à l'instant, mais la problématique reste la même. Et puis soudain un caillou fait sauter la roue, et elle tombe dans l'anneau suivant. Là tout change.
Une légende ou une histoire, issue de l'assassin royal, issu lui même d'un conte plus lointain, lui même issu d'une légende.

On verra bien.
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 09:27
Pris au piège.

L'impression de ne pouvoir faire que des mauvais choix.

Pas étonnant de faire une connerie dans ces conditions...

Comme un rat de laboratoire.
Un sujet d'expérience ou un jouet. Peut être que c'est ça en fait, une explication en vaut une autre.
-Tiens si on essayait de lui enlever ça et ça et ça, comment il va réagir?

Ou alors juste l'anti pinocchio. Le vrai petit garçon qui devient une marionnette en bois.

Bravo la fée bleue, bien joué, sûr que ça en valait la peine de perdre ce qui importait le plus. Merci, vraiment, merci pour la leçon, c'est quoi l'objectif? Devenir une machine? Ben c'est réussi.
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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 12:34
J'ai raté l'anniversaire de mon Blog... C'était le 16 avril.

Deux ans déjà.

99 013 pages vues
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Je me souviens bien des conditions dans lesquelles j'ai commencé. Fin avril début mai, les vacances. J'aurais pu devenir un geek dans cette période. Enfin j'aurais pu... J'étais en train de devenir un geek à cette période. Mais finalement non. Beaucoup de changements en deux ans, relu un peu pour me souvenir. Je faisais trop de choses à l'époque, j'en ai abandonné beaucoup aujourd'hui. Il y en a une ou deux qui me manquent mais à part ça je ne regrette rien. Enfin presque rien. Il y a des choses que j'aurais du faire et que j'aurais du dire à l'époque. J'en étais sûr mais incapable. J'ai bien appris depuis, un peu changé aussi. Il n'y a pas l'once d'une nostalgie dans tout ça, mais c'est quand même très étrange. Il aurait suffit de si peu pour que tout soit différent. Amusant comme leschoix lesplus important que j'ai fait je les ai presque toujours fait de manière irréfléchie. A une minute près, à une parole, à un coup de tête, à un coup de téléphone, à un mot près, et tout aurait changé... Pourtant parfois je vois où j'en serais si j'avais fait certaines choses différement. A commencer par ma première année d'arts pla. Doctorant en mathématiques ou en physique chimie? Quel recul je serais capable de prendre? Si peu j'en ai peur. Je n'aurais pas eu le temps de travailler dans l'animation pendant l'année. Je ne serais pas passé formateur BAFA, j'aurais très certainement laissé tombé l'animation n'y trouvant plus mon compte. Je n'aurais pas rencontré tous les gens que je connais aujourd'hui. Il aurait juste fallu que je ne commence pas mes études en arts pla. Plus simple encore. Le jour où je me suis inscrit, il aurait simplement suffit que je n'adhère pas à l'UNEF, que je passe mon chemin , que je passe cinq minutes plus tôt ou plus tard, ou juste le lendemain. Ou alors il aurait juste suffit qu'un certain mardi matin je décide de rester au lit plutôt que devenir sur le campus occuper le bureau d'un président. Je n'aurais pas rencontré l'UNEF, j'aurais laissé tombé l'art pla après un an par manque d'intérêt et j'aurais retrouvé la science et l'ULP. Et tout aurait été différent. Il y a deux ans quandj'ai comencé mon blog j'aurais une fois de plus tout pu faire différement. Et pourtant ça aurait été une erreur, parce qu'il y a des chosesà l'époque que je ne savais pas. Enfin si, en fait je le savais, mais impossible de changer. J'ai appris aujourd'hui, dans la difficulté, mais maintenant c'est différent. Tout ces détails... Mais là où c'est le plus dérangeant c'est quand même de savoir que les décisions les plus importantes que j'ai prise, je ne les ai pas prise. Enfin, disons que sur le moment ça me paraissait totalement anodin et sans importance, sur un coup de tête, ou sur sur une envie j'ai dit oui. Et tout a changé. Alors que les projets murements reflechis, longuement travaillés, préparés, anticipés, calculés... Tout ça n'a rien changé. Du moins rien d'important. Faut il être si stupide ou incapable pour ne pas pouvoir maîtriser quoi que ce soit et se retrouver on ne sait où sans vraiment s'en être rendu compte?
Pourtant en regardant derrière je ne regrette rien du tout. Je peux même dire que ma vie aujourd'hui est plus intéressante que tout ce que j'aurais pu imaginer quand j'étais plus jeune. Peu être juste parce qu'avoir les mains libre est la chose la plus agréable qui soit, lorsque l'on sait que tout est possible, tout est imaginable, la seule chose à faire étant de décider d'emprunter une voie plustôt qu'une autre, juste choisir. Ce que je ne savais pas faire il y a encore un an.
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 10:57
Tout passe lentement, comme si la vie coulait comme de la mélasse, ou un brouillard épais et un peu froid.

Je me retrouve incapable de voir venir les choses à plus de 24 heures, et encore 24 heures c'est quand je suis en forme. Je n'anticipe plus rien, j'ai juste l'impression de vivre à la seconde, je ne vais pas dire subir le présent, parce que le présent n'est pas désagréable, pas du tout même. Mais bon, ça devient fatiguant de faire au jour le jour...

Et sinon?

Le stage se passe toujours aussi bien, un écran pour regarder des films, et pour internet, l'autre pour le travail.

D'ailleurs, voici deux semaines que je travaille sur des textures. Des petites choses grandes comme un demi pouce qui sur un écran d'ordinateur ont l'air de baver dans tous les sens... Et là, hier soir, hop petit atroupement autour de la nintendo DS pour voir un peu le niveau un....
Et ben ça change, ça fait bizarre de reconnaître les éléments qu'on a fait intégrés dans un jeu et surtout de voir que sur un écran petit comme celui de la DS, les textures collent parfaitement, rien ne bave, tout à l'ai précis. Bref, du coup je continue à habiller les objets de l'hotel. Du pixel'Art, c'est ma première fois depuis très longtemps, depuis mario paint sur super nes en fait. Souvenirs souvenirs... Et puis je maîtrise de mieux en mieux. C'est un forgeant qu'on devient forgeron.
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 09:44
Bon hier pour la première fois dans le train, on me demande de justifier mon âge pour le billet découverte 12-25....

Hier encore, une grande découverte sur facebook (tout est relatif). Une bande de geeks decervellés (fin bref, faluchards de l'ULP) qui ont créé un groupe trop bien : je passe mon temps sur zebia13.over-blog.com. Quand même ça interpelle.... Achetez vous une vie, les mecs, si c'est pas triste.

Et sinon?

Sinon, c'est lhistoire d'un mec, il tombe du 23e étage. Il passe devant les fenêtres en tombant et en se répétant jusqu'ici tout va bien. Seulement, il tombe, tout va bien, mais le sol se rapproche tout de même très vite. Arrivé 5 étages avant le sol il ouvre un parachute. En s'ouvrant, le parachute ça fait un choc. Problème... Est-ce que ça va empécher le choc mortel sur le béton? Ou juste le ralentir, le faire durer, le faire se poursuivre par une série de membres cassés, même pas mortels, mais de quoi finir en vie artificelle. 5 étages... Tout le temps de regretter d'avoir tiré sur la cordelette et de remplacer un choc qui aurait été mortel sur le coup par une lente agonie. Mais bon, qui sait, si le parachute ralenti suffisament la chute?

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 20:31
20h32, je ne me suis jamais posé autant de questions qu'aujourd'hui et que ces derniers jours. Je n'ai jamais trouvé aussi peu de réponses. Pas une seule bouffée intellectuelle. Rien, aucune respiration, j'ai l'impression d'être en apnée depuis... Je ne sais plus depuis quand, mais ça dure. Et je déteste ça. Une simple confrontation, juste un éléments qui ouvre de nouvelles portes, juste de quoi continuer à construire des idées. Mais rien juste l'impression de tourner en rond. Enfin pas tout à fait, quelques ouvertures quand même, quelques idées pour les colos à venir. Mais trop d'envie qui ne trouvent aucun débouché.
Tout tient peut être à la poésie sonore, crier à la face du monde une bonne fois pour toute. Juste exploser.

La réflexion par l'action. La reflexion dans l'action, la pédagogie active. Je vais arrêter de tourner en rond dans ma tête, ça va empirer de toute façon quand le temps va passer, mais je vais laisser passer le temps, une fois de plus. C'est une erreur, c'est une erreur, voilà ce que dit la petite voix, la même qui hurle sans cesse, un tien vaut mieux que deux tu l'auras, c'est une erreur, les sirènes qui étourdissent, on ne sait que ce que l'on perd, jamais ce que l'on gagne. Bref la petite voix de la sécurité qui plante ses griffes, quand tout entier je voudrais me jeter au feu. Et qu'est-ce que je fais? Rien, je me maîtrise moi même, m'enchaine et enfile ma camisole. Et alors le calcul reviens et fait ce qu'il a à faire, ouvrir des portes et des oportunités, changer le chemin par de petits détours comme si de rien.

J'avais écris mon premier texte, le ciel est bleu... Celui qui m'a valu un joli surnom à la fac parmi quelques initiés en Arts Pla, le texte qui est même connu dans la boîte. Je l'ai écrit dans les mêmes conditions. A me cacher la réalité si évidente qui devrait me faire réagir de la façon la plus naturelle possible, mais à refuser l'évidence quoi qu'il arrive. Tout va bien, voilà la réplique, le ciel est bleu. Au risque d'en devenir fou, alors même que tout est évident, qu'il suffit d'accepter le brasier contre le calme de l'inaction et du conservatisme. Mais accepter quoi au final? De renverser la table, de tout miser sur un coup de tête? Non, il suffit de continuer à croire en l'état actuel, de fermer les yeux ou d'y mettre un simple filtre, jusqu'à en devenir fou. Souvenirs qui passent, j'ai écouté la musique hier, évidement, le morceau de Spleen qui parle de mélancolie, de souvenirs qui n'ont pas eu lieu ou si peu, alors que tout aurait pu.

Je sais que dans quelques dizaines de minutes, tout sera passé, les flammes auront été contenue et je me maudirais de cet article. Dans quelques dizaines de minutes je ne me souviendrais même plus pourquoi je l'ai écrit. Juste l'impression de vouloir partager. C'est tout. D'une manière ou d'une autre.



La piste en question c'est la deux. Pour info, cet album est sous licence creative commons. Telechargeable gratuitement et façon tout à fait légale, avec deux clauses à respecter : pas d'utilisation commerciale, pas de modification, de réalisation de travail dérivé ou d'adaptation.

Pédagogie active maintenant, la reflexion dans l'action. Inutile de refaire son monde dans sa tête, de faire de la masturbation intelectuelle ou de la remise en cause permanente. Inutile si ce n'est pas mélé à de l'expérimentation, à des essais, à une envie d'avancer et d'aller plus loin. En avant donc, comme ça : droit.
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 09:52
Voici que je lis ce matin qu'il faudrait revoir l'ordonnance de 45 concernant la "délinquance juvénile"?
La justice des minuers n'aurait pas besoin d'une réforme mais d'une refondation. De quoi frémir....

Avant d'entrer dans le vif du sujet , quelques reflexions...

Qui détruit le lien social ?
        -Ahmed 10 ans qui raye une voiture avec sa clé au Neuhof?
        -Sony qui licencie 230 personnes dans la même région?

Un policier tue par "erreur" un sans papier lors d'un contrôle d'identité : 6 mois avec sursis pour l'agent. A Ville Franche sur Saone : 30 mois et 3 ans de prison ferme pour rebellion envers les forces de l'ordre.

Un jeune volant un sac à mains passe en comparution immédiate, il est jugé en quelques jours. Un chef d'entreprise détourne plusieurs millions, il sera jugé dans quelques années et l'affaire dera poursuivie d'appel en appel.

Le film du ministère de la justice (pas de commentaires sur le ministère de la propagande...)



Un petit souvenir :



On peut s'intéroger sur la manière dont chacun gère ce sentiment qui grandit chaque jour un peu plus. Qui grandit chaque fois que l'on regarde les infos, chaque fois que l'on entend un représentant de l'état prendre la parole.
Ce sentiment qui brûle au fond de nous, qui a fait de beaucoup d'entre nous des militants socialistes alors qu'il fait des autres des résignés repliés sur eux.
Chacun gère le sentiment d'injustice comme il peut. Pour moi, cette flamme m'a poussé à ne rien laisser passer, à m'engager au PS et à espérer un monde différent, parce que le sentiment deviens trop fort et parce que l'on connais où que l'on voit une porte pour l'exprimer, pour le concentrer et le jeter à la face du monde. Cette énergie nauséabonde qui nous fait nous lever le matin, parce que nous n'acceptons pas. Nous avons vu une porte ouverte, le socialisme, l'engagement, et nous l'avons franchie. Nous savons tous qu'il n'est plus possible de fermer les yeux et revenir en arrière. Allégorie de la caverne? Le fait d'avoir vu le monde tel qu'il ait, tel que l'on voudrait qu'il soit et d'avoir évaluer le chemin et les étapes pour transformer le réel en notre idéal. Mais pour d'autres ce sentiment se traduit différement. Parce que le sentiment devient trop fort et qu'il ne semble n'y avoir aucune issue, l'injustice devient source d'abandon et de résignation. Parce que certains choisissent le "réalisme", intériorisent le monde tel qu'il est sans espoir de le changer, ils préfèrent baisser la tête. Mais le sentiment reste présent, il ne permet pas de se lever le matin, il ne s'agit pas d'un feu renforce et qui permet de continuer coûte que coûte. Il s'agit d'un feu qui consume tout ce en quoi cette personne peut croire. Une flamme nauséabonde qui instille sa fumée dans trop de cerveaux. Ces gens qui crient à l'injustice parce que les salariés du public ont de meilleurs conditions de travail, qui crient à l'injustice contre ces fonctionnaires chanceux. Et parce qu'il n'y a pas de porte vers un avenir meilleur, ils donneraient tout pour voir leurs voisins rabaissés à leur niveau plutôt que d'espérer pouvoir élever le leur. Ces mêmes personnes qui se jettent sur les discours de Sarkozy parce qu'il transforme ce sentiment d'injustice en une force contre son voisin, qu'il pose de mauvais mots sur un véritable sentiment à qu'a défaut d'alternative audible il finit par convaincre ceux qui l'écoutent.
Voilà comment peut se gérer l'injustice aujourd'hui. Comme une force d'engagement ou comme une source de désespoir.
Mais l'injustice ne peut être une source d'engagement que pour ceux qui ont conscience qu'un autre monde est possible et qui ont conscience des moyens à disposition pour y parvenir.
A l'inverse l'injustice ne peut être une source de desespoir que pour ceux qui l'ont subit trop longtemps et ont fini par l'intérioriser.

Comment un jeune va t-il gérer ce sentiment?

Il n'a a sa disposition que peu d'aperçu d'un moyen efficace de changer le monde. Il a de l'espoir pour l'avenir et ne choisira pas de se résigner, voilà la force de la jeunesse.
Et lorsque l'on a pas idée d'un moyen de transformer ce sentiment en une force positive, mais que pour rien au monde on ne souhaite baisser les bras, que se passe t-il?

La suite dès que je prend le temps, ceci n'est qu'une mise en bouche... Et le brasier est suffisament fort pour que je tienne toute la semaine sur ce thème...

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